La réalisation de cet objectif passe par le renforcement des exportations nationales, particulièrement les produits industriels, et la révision du régime d’importation des produits de luxe en vue de faire face aux répercussions de la crise économique mondiale, a indiqué M. Benkirane lors de sa réponse à une question à la Chambre des conseillers sur "la crise économique mondiale et ses répercussions sur l’économie nationale", dans le cadre de la séance mensuelle des questions orales sur la politique générale du gouvernement.
M. Benkirane a relevé que la situation au Maroc par rapport aux économies de certains pays de la région demeure "acceptable", et ce, grâce à "sa spécificité et son intelligence", soulignant, toutefois, que la crise économique mondiale a eu un impact négatif sur les exportations marocaines et ce à un moment où la facture énergétique a connu une augmentation notable à cause de la flambée des prix du pétrole sur le marché interantional. A ceux-ci, a-t-il poursuivi, s’ajoute une hausse des déficits budgétaire et de la balance commerciale.
En réponse à l’intervention du chef de gouvernement, les groupes parlementaires de l’opposition ont estimé que la réaction de l’exécutif face aux retombées de la crise mondiale sur l’économie nationale n’a pas dépassé le stade du diagnostic pour trouver des solutions à mettre en œuvre, soulignant que la crise devrait inciter, en principe, à davantage d’efforts et à la recherche de solutions alternatives afin de renforcer la compétitivité de l’économie nationale et le maintien des équilibres macro-économiques.