Maroc: Abdelouahed El Fassi perd au sprint final face à Hamid Chabat

Maroc: Abdelouahed El Fassi perd au sprint final face à Hamid Chabat
L’élection de Hamid Chabat au poste de secrétaire général du parti de l’Istiqlal (PI) a douché les espoirs des partisans de Abdelouahed El Fassi, qui espéraient que ce médecin puisse apporter des remèdes aux maux qui rongent le parti de la balance et dont la situation a connu des hauts et des bas ces dix dernières années.

Abdelouahed El Fassi, cardiologue exerçant au CHU Ibn Sina à Rabat et ancien membre de la jeunesse du parti de l’Istiqlal, n’a pas réussi à gagner son pari et devenir le nouveau secrétaire général du PI.

De l’avis de ses partisans, El Fassi, un politicien qui vit loin des projecteurs et préfère ne pas être entraîné dans des polémiques avec ses adversaires politiques, est connu pour être peu enclin à faire de longs discours. Lorsqu’il parle, c’est avec calme et sérénité et quand il est interpelé sur telle ou telle question, il répond laconiquement et de manière succincte, son visage comportant des ressemblance avec Allal El Fassi, son père, figure historique du parti.

Le fils de feu Allal El Fassi, l’une des figures historiques du mouvement national, aime rappeler, d’ailleurs, que cette filiation n’est pour rien dans sa candidature au poste de secrétaire général du PI.

Abdelouahed El Fassi revendique en outre une personnalité ainsi que des principes et des convictions propres bien qu’il admette, de passage, s’inspirer des valeurs de son père sans pour autant complètement s’y fondre, surtout lorsqu’il s’agit de questions qui se posent avec acuité au sein de sa formation politique.

L’ancien ministre de la santé du gouvernement d’Abderrahmane El Youssefi a également, souvent, déclaré à la presse qu’il s’est porté candidat au secrétariat du parti tout en étant profondément conscient de la lourde responsabilité qui l’attend, et qu’il aspire à consolider les valeurs de loyauté, de moralité et d’honneur et à mettre en place un programme d’action prenant en compte les questions de moralisation au sein du parti, de la formation et d’encadrement des militants.

Il n’en demeure pas moins que Abdelouahed El Fassi peut se targuer de traîner derrière lui une solide expérience politique. D’abord en tant que membre de la jeunesse istiqlalienne et puis du comité exécutif de l’Union Générale des Etudiants du Maroc de 1969 à 1972. Il est aussi membre du conseil national et du comité central du PI depuis 1984 et du comité exécutif de cette formation depuis son douzième congrès national en 1989.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite