Manuel Valls s’engage à poursuivre les réformes malgré la déroute du PS aux Départementales

Le Premier ministre français Manuel Valls s’est engagé à poursuivre les réformes et à les approfondir, malgré l’échec cuisant du parti socialiste aux élections départementales qui ont connu une large victoire de l’Union pour un mouvement populaire (UMP-opposition).

Dans un entretien, mardi, à la chaîne d’information en continu BFMTV, le chef du gouvernement français a assuré que le contexte économique est favorable à la reprise de la croissance, grâce notamment à la chute des cours du pétrole et à la baisse de l’euro et des taux d’intérêt.

Faisant état de l’amélioration des marges des entreprises et de la progression du moral des ménages, Manuel Valls a prévu une croissance de 1,5 % en 2015, soit le taux nécessaire pour endiguer le chômage. Il a mis l’accent, à cet égard, sur la nécessité d’accorder le soutien nécessaire aux PME et PMI qui créent l’emploi et de ne pas remettre en cause le contrat de travail à durée indéterminée (CDI).

Par ailleurs, le chef du gouvernement français a reconnu que sa plus "grosse erreur" durant son mandat est de n’avoir pas intégré plus rapidement la question de l’impôt, admettant que les hausses cumulées de l’impôt avaient pu "susciter un ras-le-bol". "Je pense que la hausse cumulée des impôts depuis des années, et la droite y a pris une part très importante, a créé un effet de ras le bol qui a étouffé l’économie française pour les entreprises, et qui a mis très en colère les Français", a-t-il souligné.

Il a fait savoir que le gouvernement est en train de corriger cette erreur, à travers la mise en place du pacte de responsabilité et la baisse de l’impôt sur le revenu qui concernera neuf millions de ménages.

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