Selon cette source, le gouvernement espagnol a proposé au Maroc 48 noms de prisonners, parmi lesquels "une liste de 18 prisonniers en demandant à ce qu’ils soient grâciés et une autre de 30 noms demandant qu’ils soient transférés en Espagne afin d’y purger leur peine. Galvan figurait dans cette seconde liste".
Daniel Galvan, un homme d’une soixantaine d’années, avait été condamné en 2011 à 30 ans de prison au Maroc pour des viols sur onze mineurs.
Sa libération a provoqué une vague de colère au Maroc, où l’opinion publique s’interrogeait sur la façon dont cet homme a pû être inclus dans la liste des bénéficiaires de la grâce royale. Le Roi Mohammed VI a décidé dimanche soir d’annuler cette grâce.
La Maison Royale d’Espagne a assuré lundi n’avoir "rien à voir avec l’élaboration d’aucune liste", ajoutant que le Roi Juan Carlos, lors de son voyage, s’était seulement intéressé à "la situation" des détenus espagnols et avait demandé que l’un d’eux, malade, puisse être transféré en Espagne pour y purger sa peine.