Dans la partie de poker avec Los Angeles pour l’obtention des JO-2024, Paris a sorti l’atout Macron juste avant le départ de la délégation olympique: le nouveau président, "leader jeune, dynamique et ouvert sur le monde" selon les mots de Tony Estanguet, co-président de Paris-2024, a pris beaucoup de temps, au regard de son agenda du moment, pour déjeuner avec les Olympiens.
Choyée jusque sous les ors de l’Elysée, la commission d’évaluation a quitté Paris en distribuant à la candidature française autant de louanges qu’elle l’avait fait la semaine dernière à celle de Los Angeles.
"Le mariage entre Paris et les Jeux est absolument évident", a estimé Patrick Baumann, président de cette délégation composée de onze membres, avant de terminer sa mission. "Les promoteurs du dossier ont répondu à toutes nos questions, toutes nos remarques, comme d’ailleurs à Los Angeles la semaine dernière."
Une manière de renvoyer dos à dos deux villes déjà deux fois hôtes des JO (1932 et 1984 pour LA, 1900 et 1924 pour Paris) "qui ne présentent aucun risque majeur" en tant que partenaire du CIO pour les sept années à venir.
"C’est la vision des Jeux qui fera la différence entre deux candidatures techniquement très fortes", a estimé le secrétaire général de la Fédération internationale de basket (FIBA).
"Il ne fait pas de doute que ces villes, parce qu’elles sont dans des pays différents avec des cultures différentes, ont une vision des Jeux qui n’est pas la même et ce sera l’une des clés du vote, du choix des membres du CIO", a-t-il poursuivi.