Londres exclut toute possibilité d’une intervention militaire en Syrie

Le Royaume-Uni a exclu catégoriquement toute possibilité d’une intervention militaire occidentale en Syrie, malgré l’intensification de la répression des dissidents par les forces du Président Bachar Al-Assad, rapporte mercredi le quotidien The Independent.

Il est facile d’évoquer une intervention militaire mais incroyablement difficile à réaliser. Pour cela, il faut une résolution de l’ONU, soutenue par de nombreux pays pour que l’opération soit légale, a déclaré le ministre au Foreign office chargé du Moyen orient et de l’Afrique du nord, M. Alistair Burt, cité par The Independent.

La Russie et la Chine ont opposé la semaine dernière leur veto à une résolution de l’Onu appelant M. Al Assad à quitter le pouvoir.

La Grande-Bretagne estime qu’il revient à la Ligue arabe d’intensifier la pression sur le Président syrien pour l’amener à mettre fin à sa répression brutale. Le Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont annoncé mardi leur décision de rappeler leur ambassadeurs respectifs à Damas et d’expulser les diplomates syriens.

Le Premier ministre britannique David Cameron a présidé mardi une réunion du Conseil de sécurité nationale qui a accepté de renforcer les sanctions contre le régime et de renforcer les liens avec les dirigeants de l’opposition. Il n’empêche que le gouvernement a été clair qu’il n’y a aucune perspective d’armer les factions rebelles.

Le gouvernement a également réagi avec scepticisme aux déclarations du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui, suite à un déplacement mercredi à Damas, a affirmé que M. Al Assad était prêt à mettre fin à la violence et à convoquer un référendum sur une nouvelle constitution.

Le Downing Street a affirmé que le régime syrien devait être jugé non pour ses paroles mais pour ses "actions sauvages".

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite