Saif al Islam Kadhafi, fondateur du groupe Al Ghad, passe pour être un réformateur et le possible successeur de son père à la tête du pays, mais se heurte à l’opposition d’une vieille garde conservatrice proche du dirigeant libyen. Ces derniers jours, certains organes du groupe Al Ghad ont subi des pressions.
La version papier du journal Oea a été suspendue et l’agence Libya Press affirme que plusieurs de ses journalistes ont été arrêtés. "La liste de ceux qui ont arrêtés atteint jusqu’à présent vingt journalistes et collaborateurs, dont le vice-directeur général du groupe Al Ghad, Faouzi Batamr, pour des raisons qui restent floues", indique l’agence dans un communiqué.