"Ces contacts ont lieu. Je n’en connais pas le détail naturellement. Je sais qu’ils portent par exemple sur le sort réservé à Kadhafi lui-même, qui est une des questions centrales aujourd’hui, avant de trouver ce momentum qui va nous permettre de passer de la phase militaire à la phase politique", a déclaré Alain Juppé.
"Il faut que Kadhafi quitte ses responsabilités civiles et militaires. Il faut qu’il annonce qu’il quitte le pouvoir", a redit le ministre."Ensuite, un cessez-le-feu peut intervenir aux conditions fixées par les Nations unies, c’est-à-dire avec le retrait des troupes dans les casernes et un contrôle international et puis s’enclenche le dialogue national autour du Conseil national de transition élargi à d’autres partenaires", a précisé Alain Juppé. "Nous souhaitons que la solution politique émerge le plus tôt possible", a-t-il ajouté.