Cette faille, qui pourrait permettre à un hacker de prendre le contrôle d’un système affecté pour par exemple installer des virus, créer des comptes ou effacer des données, est la première vulnérabilité majeure identifiée depuis que Microsoft a mis fin le 8 avril à l’assistance technique pour le système d’exploitation Windows XP, lancé il y a treize ans.
Les 15 à 25% d’ordinateurs fonctionnant toujours sous XP ne recevront donc aucune mise à jour de sécurité et pourraient rester vulnérables même lorsque le géant américain du logiciel aura identifié une parade.
Le service chargé de la cybersécurité au sein du département de la Sécurité intérieure – United States Computer Emergency Readiness Team (US-CERT) – a indiqué dans un avertissement diffusé lundi que cette nouvelle faille, qui affecte les versions 6 à 11 du navigateur de Microsoft, pourrait "complètement mettre en péril" un système affecté.