Les services secrets américains prévoient la fin du terrorisme islamique pour 2030

La vague de terrorisme islamiste à l’échelle mondiale devrait prendre fin vers 2030, prédisent les services américains de renseignement

Les services secrets américains prévoient la fin du terrorisme islamique pour 2030
Dans son récent rapport intitulé "Tendances globales 2030", le Conseil national du renseignement américain (CNRE) assure que "plusieurs circonstances contribueront à la fin prochaine de la phase islamiste du terrorisme", comme "un ensemble de conditions -la chaleur, le vent et une étincelle- contribuent au déclenchement d’un feu de forêt".

Selon le CNRE, l’organe du renseignement américain chargé d’effectuer des études stratégiques à moyen et long terme, ces facteurs sont d’abord le fait qu’en se retirant d’Irak puis d’Afghanistan les Etats-Unis apparaîtront de moins en moins comme "le grand ennemi. (…) Bientôt, le soutien américain à Israël sera le seul motif majeur de colère pour les musulmans."

Ensuite les différents printemps arabes "ont fait la preuve de la légitimité morale et stratégique de la lutte non-violente", poursuit le rapport. "Les manifestants ont agi au nom de valeurs démocratiques, au nom de la religion."

"La nouvelle génération peut voir les choses de façon différente et est moins intéressée par les anciennes valeurs", estiment ensuite les experts du CNRE.

"À court terme, Al-Qaïda Central pourrait toujours être en mesure de monter des opérations", ajoute toutefois le rapport. "Les experts ont noté que dans les années 1970, une organisation comme la bande à Baader en Allemagne avait causé des dommages alors qu’elle faisait face au genre de difficultés auxquelles Al-Qaïda est confrontée aujourd’hui."

Mais "il est probable que des menaces plus sérieuses proviendront de mouvements affiliés à Al-Qaïda ou d’autres types de mouvements terroristes islamistes", et "en adoptant une perspective plus globale, des terroristes pourraient provenir d’autres religions, dont le christianisme et l’hindouisme".

L’avenir du terrorisme pourrait passer par l’internet, conclut le rapport, craignant que des hackers et des experts ne soient employés par certaines organisations terroristes pour provoquer des dégâts massifs à l’économie et à la finance.

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