"La France et le Royaume-Uni inviteront évidemment, et au plus haut niveau, les pays arabes directement concernés par la phase précédente mais aussi tous ceux qui souhaitent participer à la reconstruction de la Libye", a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero, lors de son briefing quotidien.
Il estime que les pays voisins de la Libye "auront un rôle majeur à jouer pour accompagner la nouvelle Libye dans sa transition".
"C’est pourquoi ils seront invités à la conférence du 1-er septembre, qui leur permettra de témoigner de leur solidarité avec la Libye post Kadhafi", a-t-il expliqué.
Le président français Nicolas Sarkozy avait annoncé mercredi soir, à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre du Conseil national de transition (CNT) libyen, Mahmoud Jibril, la convocation de cette conférence qui vise à "préparer l’après-Kadhafi" et va "bien au-delà du seul Groupe de contact".
Il a cité parmi les pays à convier, la Chine, la Russie, le Brésil et l’Inde.
Créé à Londres le 29 mars dernier, le Groupe de contact sur la Libye comprend une trentaine de pays et plusieurs organisations internationales, dont l’ONU, l’Union européenne et la Ligue arabe.