Les branches locales d’Al-Qaida, dont AQMI, continuent d’être une source d’inquiétude pour les USA (Robert Gates)

Après l’élimination du chef d’Al-Qaida Oussama Ben Laden, les branches locales de cette organisation terroriste, dont Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), continuent d’être une source d’inquiétude pour les Etats-Unis, en ce sens qu’elles pourraient perpétrer des attaques pour venger la mort de leur leader, a mis en garde dimanche le ministre américain de la Défense, Robert Gates.

"Nous sommes inquiets par le réseau central d’Al-Qaida sur la frontière afghano-pakistanaise. Mais nous nous inquiétons également d’Al-Qaida dans la péninsule arabique, au Yémen, en Afrique du Nord et au Maghreb", a souligné le chef du Pentagone, lors de l’émission "State of the Union" sur la chaine CNN.

Interrogé sur la capacité d’Al-Qaida de lancer des attaques contre les Etats-Unis ou les forces US suite à la mort de son chef et fondateur, M. Gates a estimé que ce réseau terroriste a été "significativement affaibli" notamment au cours des deux dernières années en raison de l’élimination de plusieurs de ses chefs.

Cependant, il n’a pas écarté d’éventuelles attaques de la part de cette organisation, en faisant remarquer que ses opérations peuvent "prendre du temps", en termes de préparations et de logistiques, avant de se matérialiser.

Evoquant, par ailleurs, l’annonce de la désignation du numéro deux d’Al-Qaida, Ayman Al-Zawahiri, pour succéder à Ben Laden, le responsable américain a relevé que la question qui se pose est de savoir si Al-Zawahiri va être "capable de maintenir ces groupes rassemblés dans une sorte de mouvement uni, ou si (Al-Qaida) va commencer à imploser en groupes terroristes locaux avec des cibles régionales". "Cela nous ne le savons pas pour le moment", a-t-il conclu.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite