En effet, le PLQ a réussi à rafler 70 sièges (42 % des voix) sur les 125 en lice, suivi de très loin par le PQ (30 sièges/25 pc des suffrages), la Coalition Avenir Québec (CAQ) avec 22 sièges et 23 % des voix, et Québec Solidaire (QS) avec 3 sièges et 8 % des suffrages, ce qui lui a permis d’obtenir la majorité tant convoitée par ses adversaires Péquistes pour gérer les affaires de la province.
Au moment de la dissolution de l’Assemblée nationale, le PQ, qui dirigeait un gouvernement minoritaire (la majorité équivaut à au moins 63 sièges), détenait 54 sièges devant le PLQ avec 49 sièges, la CAQ avec 18 sièges, et QS avec deux sièges, tandis que deux députés siégeaient en tant qu’indépendants.
Première femme à gouverner le Québec, Mme Marois, quitte donc la scène politique suite à 30 années de loyaux services au cours de laquelle elle a occupé une vingtaine de responsabilités ministérielles, notamment aux Finances, à la Santé et à l’Education et représenté les citoyens de la circonscription de Charlevoix-Côte-de-Beaupré depuis sept ans. Elle restera aussi dans l’histoire de la province comme étant la chef d’un gouvernement qui, pour la première fois en 40 ans, n’a pas été reconduit pour un deuxième mandat.