Le taux de participation s’élevait à 52,36% à 17h00 (15h00 GMT) dimanche, confirmant une baisse par rapport au premier tour où 54,72 % des électeurs s’étaient rendus aux urnes à la même heure.
Lors des élections municipales de 2008, le taux de participation au second tour s’était élevé à 17h00 à 54,45% des inscrits.
A midi dimanche, 19,83% des 45 millions d’électeurs avaient voté. Selon certains spécialistes, ce chiffre, en baisse par rapport au premier tour, pourrait notamment être la conséquence du changement d’heure intervenu dans la nuit.
"Ce n’est pas un bon chiffre, jamais depuis 1983 on n’avait eu un score aussi bas au second tour des municipales. Cela étant dit, il faut être extrêmement prudent, Du fait du changement d’heure, certains électeurs seront restés sur le rythme précédent et voteront une heure plus tard", a déclaré Yves-Marie Cann, de l’institut CSA, sur BFM TV.
Le taux d’abstention global sur le scrutin se situerait à 38,50% en métropole, selon une estimation de cet institut pour BFM TV et Ricoh.
Au premier tour, il avait atteint 36,45%, ce qui représentait un nouveau record par rapport à 2008.
L’exécutif, d’abord dans le déni, a assuré avoir entendu "l’avertissement" des électeurs au premier tour et a promis d’oeuvrer au redressement du pays plus vite, plus fort, "avec plus de cohérence et de justice". (voir )
Au moment où le chômage enregistre une nouvelle hausse, un remaniement gouvernemental pourrait marquer le premier acte de l’après-municipales.
La droite, qui s’est fixé pour objectif de renverser le rapport de forces dans les quelque 1.100 communes de plus de 9.000 habitants, a déjà pris 29 villes à la gauche.
A Paris, où Nathalie Kosciusko-Morizet a peu de chances de l’emporter bien qu’elle ait devancé sa rivale socialiste Anne Hidalgo au premier tour, le taux de participation était légèrement plus élevé en milieu de journée qu’en 2008, à 38,6%, a indiqué la préfecture.
Après avoir fait élire 486 conseillers municipaux au premier tour, le FN, qui se maintient dans 329 villes, devrait atteindre aisément son objectif de dépasser les 1.000 élus.
A Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, le secrétaire général du Front national, Steeve Briois, a été élu maire dimanche matin par le conseil municipal de la ville après avoir obtenu 50,26% des voix lors du premier tour. ( )
Le second tour est marqué par une inflation de listes due à la poussée du FN : 986 triangulaires et 207 quadrangulaires, traditionnellement favorables à la gauche, et 16 pentagulaires ont lieu dans des communes de plus 1.000 habitants.