Le Premier ministre irakien limoge plusieurs hauts commandants

Le Premier ministre irakien Nouri Al-Maliki a limogé mardi plusieurs hauts commandants, une semaine après le début de l’offensive fulgurante des jihadistes dans le pays, qui s’enfonce dans le chaos.

Le commandant en chef responsable de la province de Ninive, la première à être tombée en grande partie aux mains des insurgés, a notamment été démis de ses fonctions, de même que le chef de la troisième brigade d’infanterie, qui sera traduit devant un tribunal militaire pour désertion.

Le Premier ministre a par ailleurs ordonné à l’état-major de former des conseils de discipline pour enquêter sur les officiers ayant "abandonné leurs positions".

En une semaine, les combattants de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui bénéficient du soutien de partisans du régime déchu de Saddam Hussein, ont pris le contrôle de la deuxième ville irakienne, Mossoul, d’une grande partie de sa province Ninive (nord), de Tikrit et d’autres secteurs des provinces de Salaheddine, Diyala (est) et Kirkouk (nord).

Durant les premiers jours de cette offensive, les forces de sécurité ont fait preuve d’une très faible résistance, nombre de policiers ou de soldats abandonnant leurs positions.

Néanmoins, après la débandade des premiers jours, les forces irakiennes semblent néanmoins commencer à relever la tête.

Cette offensive jihadiste suscite l’inquiétude croissante de la communauté internationale, notamment des Etats-Unis qui se sont militairement retirés d’Irak fin 2011 après huit ans de présence.

Dans ce contexte, le président Barack Obama a en outre annoncé le déploiement de 275 militaires américains pour protéger l’ambassade des Etats-Unis à Bagdad, une force "équipée pour le combat".

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