Vendredi, Benoît XVI se rendra à Erfurt (est), où Luther a étudié et entamé la réflexion qui fut une des origines de la Réforme.
C’est aussi la première fois que Joseph Ratzinger se rend comme pape en ex-RDA, où la déchristianisation est encore plus forte que dans le reste de l’Allemagne.
La dernière étape sera à Fribourg, dans le Bade-Wurtemberg (ouest), à la rencontre d’une Eglise catholique allemande que traversent de nombreux courants réformateurs voire contestataires.
Une rencontre entre Benoît XVI et des victimes d’abus sexuels est probable, selon le Vatican, comme ce fut le cas par exemple en Irlande et à Malte.
Un collectif hétéroclite d’associations homosexuelles, athées ou de victimes de maltraitances, qui reproche au pape ses positions conservatrices en matière de moeurs et des réponses jugées insuffisantes face aux abus sexuels sur les enfants, espère réunir 20.000 manifestants, lorsque Benoît XVI prononcera un discours devant les députés du Bundestag jeudi après-midi.