Le Maroc deviendra un « hub mondial » de l’industrie automobile (président de l’AMICA)

Le Maroc se positionnera en tant que "hub mondial" de l’industrie automobile qui est devenue, ces dernières années, le premier secteur d’exportation du Royaume devant l’agro-industrie et les phosphates, a souligné, lundi soir à Casablanca, le président de l’Association marocaine pour l’industrie et le commerce de l’automobile (AMICA), Hakim Abdelmoumen.

"L’industrie automobile marocaine, qui a enregistré une croissance annuelle de 25 pc en 2015, ambitionne de créer un total de 175 000 emplois à l’horizon 2020", a fait noter le président de l’AMICA lors d’une conférence sous le thème "Le renouveau de l’industrie automobile marocaine".

Les deux dernières années, le secteur automobile a volé la vedette aux phosphates en se positionnant à la tête des secteurs exportateurs, avec respectivement 40 milliards de DH en 2014 et 50 milliards de DH en 2015, a-t-il rappelé, ajoutant que l’industrie automobile marocaine ambitionne d’atteindre 100 milliards de DH d’exportations à l’horizon 2020.

"L’AMICA, le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique et le Centre technique des industries des équipements pour véhicules (CETIEV) se sont fermement engagés dans un processus de mise à niveau des réglementations organisant les importations de pièces de rechanges automobiles en vue d’améliorer la sécurité des consommateurs", a dit M. Abdelmoumen.

Le développement remarquable que connait le secteur automobile actuellement représente une opportunité propice pour les industries marocaines afin qu’ils trouvent leurs places sur le marché, a-t-il poursuivi.

"Aujourd’hui, sur les 150 entreprises opérant dans le secteur automobile au Maroc, sept entreprises seulement sont des industries à capitaux marocains" a alerté M. Abdelmoumen, notant dans cette optique que cette faible présence des capitaux marocains menace la pérennité du secteur de l’industrie automobile au Royaume.

Par ailleurs, le président de l’AMICA a déploré l’absence de règles claires de prélèvement pour le contrôle à l’importation, soulignant à cet égard que "les grands importateurs fraudeurs parviennent à éviter le contrôle à l’importation".

Et d’ajouter que cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts soutenus visant la mise à niveau et la modernisation de l’industrie automobile marocaine.

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