En octobre, 188.985 voitures particulières neuves ont été mises sur les routes en France.
De janvier à octobre, les nouvelles immatriculations ont atteint un total de 1,830 million de véhicules, contre 1,836 à la même période de l’an dernier.
Parmi les constructeurs français, Renault (avec Dacia, Alpine) a fait nettement mieux que la moyenne, avec des immatriculations de voitures neuves en hausse de 18,86%, avec 39.717 véhicules immatriculés, tandis que PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel), en route vers une fusion avec Fiat Chrysler, stagne (+0,8%) à 61.668 véhicules, selon le CCFA.
Les chiffres du marché automobile ont été chamboulés depuis la mise en place d’une nouvelle norme antipollution européenne en septembre 2018. Le groupe Volkswagen, qui figurait l’an dernier parmi les principaux perdants du changement de norme, s’est rétabli spectaculairement cet automne.
Le groupe allemand, premier importateur en France, voit les immatriculations bondir de 31,6% à 17.531 véhicules en octobre, après s’être envolées de 46,9% en septembre. L’ensemble des labels du groupe allemand ont suivi le mouvement: Audi (+45,48%), Seat (+39,05%), Porsche (+427,2%) et Bentley (+250%).
Les groupes Nissan (+24,42%), Hyundai (+15,8%) et Tata (+44,74%) ont également connu une belle croissance, tandis que Daimler (Mercedes, Smart) était en recul de 13,24%, et Suzuki de 28,53%.
Par ailleurs, depuis janvier, la part du diesel continue de baisser atteignant 34% des immatriculations (-5 points). Si les modèles essence stagnent à 58,3%, les modèles électrifiés, bien que minoritaires, poursuivent leur percée.
Les hybrides (essence-électrique) sont en hausse de 5,4% sur dix mois avec 99.727 véhicules, et les tout électriques progressent de 1,9% avec 34.760 nouveaux véhicules immatriculés.