Le Sommet a été convoqué suite à des consultations entre les chefs d’Etats de la région, notamment entre le président kenyan, Uhuru Kenyatta et son homologue ougandais, Yoweri Museveni, à la suite de la reprise des hostilités en République démocratique du Congo, aux tensions au Soudan et au Sud Soudan et à la crise en République centrafricaine, indique la même source.
Outre les questions de sécurité et la consolidation de la paix dans la région des Grands Lacs, le Sommet sera l’occasion d’examiner les moyens devant permettre d’accélérer l’intégration régionale, les investissements et l’accroissement du commerce intra-régional.
Y prendront part les présidents du Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda, le Burundi, le Soudan Sud, l’Angola, la RDC et la République centrafricaine. L’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement seront également représentées au Sommet.
La Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs a été créée suite aux nombreux conflits politiques qui ont marqué la région et la prise de conscience de la nécessité d’un effort concerté en vue d’y promouvoir la paix et le développement durable. En 2000, le Conseil de Sécurité des Nations Unies, à travers les résolutions 1291 et 1304, a appelé à la tenue d’une conférence internationale sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans la Région des Grands Lacs. Au cours de la même année, la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs fut établie conjointement par le Secrétariat des Nations Unies et l’Union Africaine à Nairobi, au Kenya.
La CIRGL comprend onze Etats membres à savoir l’Angola, le Burundi, la République Centrafricaine, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan, la Tanzanie et la Zambie.
