"L’économie algérienne, dominée par l’industrie du pétrole et du gaz naturel, a besoin de diversifier ses exportations et de créer des emplois afin de s’attaquer au problème du chômage des jeunes", indique le FMI dans son évaluation annuelle de l’économie algérienne.
"Le pays doit faire plus pour améliorer le climat des affaires et créer des emplois", notent les auteurs de l’évaluation, ajoutant que l’économie algérienne "reste fortement tributaire du secteur pétrolier et gazier ainsi que des dépenses publiques". "Il faut un climat des affaires plus propice à l’initiative privée", a déclaré Joel Toujas-Bernaté, chef de mission du FMI pour l’Algérie.
Le pétrole et le gaz sont le secteur dominant de l’économie et constituent 98 % des exportations, rappelle l’expert, poursuivant que les hydrocarbures représentent aux alentours de 40 à 45 % du PIB total et environ deux tiers des recettes budgétaires.
L’autre grande caractéristique, relève-t-il encore, est le "rôle prédominant de l’Etat dans la vie économique". "90 % des banques sont publiques, la compagnie des hydrocarbures est une entreprise d’Etat, et les dépenses publiques représentent deux tiers du PIB hors hydrocarbures", explique l’expert.