Le domicile du président de l’Assemblée nationale française visé par une tentative d’incendie

Le président de l’Assemblée nationale française, Richard Ferrand, a décidé de porter plainte après une tentative d’incendie "volontaire" constatée vendredi à son domicile privé situé à Motreff, en Bretagne (ouest).

"La Gendarmerie nationale ayant découvert sur place une couverture, un résidu de pneumatique, et une torche artisanale imbibée de carburant, l’origine criminelle ne semble pas faire de doute", a souligné un communiqué de l’Assemblée nationale, relayé par M. Ferrand, membre du parti présidentiel La République en Marche.

Ce dernier, qui a posté deux photos sur Twitter sur lesquelles on peut notamment voir une porte fenêtre incendiée, a immédiatement reçu le soutien de nombreuses personnalités politiques, notamment du président Emmanuel Macron dont il est proche.

"Rien ne légitime la violence ou l’intimidation à l’égard d’un élu de la République. Toute ma solidarité envers @RichardFerrand et ses proches", a réagi le chef de l’Etat.

Pour le procureur de Brest, Jean-Philippe Recappé, "il s’agit d’un incendie criminel. Cela ne fait aucun doute. On trouve un reste de pneumatique, visiblement du carburant".

"C’est un voisin qui s’est aperçu que quelqu’un a voulu mettre un incendie, il s’en est aperçu vers 14 heures. Ce n’est pas une résidence principale, cette maison n’était pas habitée", a ajouté le procureur qui n’était pas en mesure de dire quand les faits ont été commis.

"Un volet a explosé la vitre, cela s’est arrêté là. Il n’y a pas de tag qui permettrait de mettre en lien avec les gilets jaunes, pas de revendications, pas de pénétration hostile dans la maison", a ajouté M. Recappé qui a confirmé l’ouverture d’une enquête.

Plusieurs domiciles et permanences d’élus de la majorité présidentielle ont été dégradés depuis le début du mouvement des "gilets jaunes" en novembre et certains d’entre eux ont fait l’objet de menaces de mort.

De source parlementaire, une cinquantaine de députés ont été visés ces dernières semaines.

"Ceux qui intimident, menacent, agressent, vandalisent, brûlent, n’auront jamais le dernier mot en démocratie. Jamais. Nous sommes la République et nous les combattrons sans relâche", a réagi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.

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