Le chef de l’armée bissau-guinéenne « s’oppose fermement » à toute intervention de la CEDEAO

Le chef d’état-major de l’armée bissau-guinéenne, le général Antonio Injai, a déclaré, vendredi, qu’il "s’oppose fermement" à toute tentative d’intervention militaire de la CEDEAO (communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) dans son pays.

Dans un discours télévisé, prononcé lors d’une cérémonie militaire dans la capitale Bissau, le général Injai a mis en garde contre l’envoi dans son pays d’une force de stabilisation de la CEDEAO, précisant qu’une telle démarche risque de "mettre le pays a feu et à sang".

A la demande du président bissau-guinéen, Malan Bacai Sanha, la CEDEAO envisage de déployer à Bissau dans les prochains jours une force baptisée "mission de stabilisation" afin de "restaurer la stabilité dans ce pays secoué à plusieurs reprises par l’intervention des militaires dans la gouvernance civile".

Une telle initiative est vivement contestée par une partie de la classe politique et de l’armée en Guinée-Bissau.

"Je voudrais savoir ce que la CEDEAO viendra faire ici en Guinée-Bissau. Est-ce que nous sommes en guerre pour que la CEDEAO envoie des troupes pour le maintien de la paix?" s’est interrogé le général Injai.

La sortie du chef d’état-major intervient au moment où le président Malam Bacai Sanha est hospitalisé à Paris.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite