La Turquie n’a pas l’intention de boycotter le pétrole iranien

La Turquie n’envisage pas de réduire ses importations de pétrole iranien et a finalement renoncé à augmenter ses achats auprès de l’Arabie saoudite comme elle en avait manifesté l’intention, a-t-on appris mardi de sources turques et saoudiennes.

D’après ces sources, les intentions d’Ankara en la matière sont devenues claires à l’issue d’une visite ce week-end à Ryad d’une délégation de haut rang.

"La partie turque n’a pas demandé de quantités supplémentaires de pétrole et n’a pas l’intention d’interdire ses importations iraniennes", a déclaré à Reuters un responsable du ministère saoudien du Pétrole.

A Ankara, un responsable du secteur de l’énergie a confirmé: "La Turquie continuera à s’approvisionner en Iran sauf si les Nations unies soutiennent ou entérinent l’embargo de l’UE et des Etats-Unis sur le pétrole".

L’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, est le seul pays capable de compenser une baisse des achats de brut à l’Iran, frappé par des sanctions internationales de plus en plus fortes en raison de son programme nucléaire.

L’Union européenne a ainsi décidé d’interdire toute importation de pétrole iranien à compter du 1er juillet et d’importants pays d’Asie laissent entendre qu’ils pourraient réduire leurs achats sous la pression des Etats-Unis.

Les Turcs achètent environ 200.000 barils par jour de pétrole iranien, ce qui correspond à 30% de leur consommation quotidienne et représente plus de 7% des exportations de pétrole de la République islamique.

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