Le roi de France avait été assassiné en pleine rue le 14 mai 1610 par un fanatique catholique, du nom de François Ravaillac. Il avait alors 57 ans. Le cadavre, très bien conservé, avait été décapité par un révolutionnaire, en 1793. "Une petite tache sombre de 11mm de long juste au-dessus de la narine droite, un trou attestant du port d’une boucle d’oreille dans le lobe droit, comme c’était à la mode à la cour des Valois, et une lésion osseuse au-dessus de la lèvre supérieure gauche, trace d’une estafilade faite au roi par Jean Châtel lors d’une tentative de meurtre le 27 décembre 1594", détaille le rapport de l’équipe, composée notamment d’une spécialiste en génétique médico-légale, d’un ostéo-archéologue, d’un historien de l’art, et même de parfumeurs.
La tête de Henri IV était réapparue en 1919 lors d’une vente aux enchères à l’hôtel Drouot, où la relique avait été vendue à un antiquaire pour trois francs. A sa mort, la trace de la royale tête avait été perdue.