Les insurgés traquent le "guide" qui a dirigé la Libye pendant 42 ans et dont ils ont pris d’assaut mardi à Tripoli le quartier général en grande partie abandonné. Des combats persistaient mercredi dans certains secteurs de la capitale.
"Le Conseil national de transition annonce que tout membre de son entourage qui tuera ou capturera Kadhafi se verra accorder une amnistie ou une grâce pour les crimes qu’il a pu commettre", a déclaré Moustafa Abdeldjeïl, président du CNT, lors d’une conférence de presse.
Il a ajouté qu’un homme d’affaires de Benghazi offrait en outre deux millions de dinars (1,3 million de dollars) de récompense pour la capture du colonel Kadhafi.
Le CNT a indiqué précédemment qu’il préférait faire prisonnier le dirigeant autocrate pour qu’on puisse le juger. Mais Moustafa Abdeldjeïl a reconnu qu’il ne se rendrait pas facilement et pouvait encore déclencher un "événement catastrophique".
"Nous savons que le régime de Kadhafi n’a pas encore vécu. La fin ne viendra que lorsqu’il sera capturé, mort ou en vie. Les forces de Kadhafi et ses complices ne cesseront pas de résister avant que Kadhafi soit capturé ou tué", a-t-il dit.
Le chef du CNT a fait savoir que certains responsables du Conseil se trouvaient près de la capitale et espéraient y entrer le plus tôt possible, ajoutant que le transfert du CNT de Benghazi à Tripoli s’effectuerait "durant la semaine qui vient".