"Je suis convaincu que la mise en œuvre de cette force, qui sera déployée sur les trois fuseaux, sera une bonne réponse aux questions sécuritaires" au Sahel, a souligné M. Le Drian, qui s’est rendu à Niamey au poste de commandement de cette force que sont en train de mettre en place le Tchad, le Niger, le Mali, le Burkina Faso et la Mauritanie. Le chef de la diplomatie française a estimé, dans ce sens, que cette force conjointe anti-terrorisme regroupant les cinq pays du Sahel "sera une bonne réponse aux questions sécuritaires".
Le plan stratégique de la force sera "validé" par le Conseil de sécurité des Nations unies, le 30 novembre prochain, a-t-il assuré, lors d’une conférence de presse dans la capitale nigérienne.
Le G5-Sahel regroupe la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad. Elle pour mission principale de combattre les groupes djihadistes qui sévissent dans cette zone. Cette force conjointe, dont le poste de commandement est basé au centre du Mali, doit démarrer initialement avec environ 5.000 hommes fournis par les cinq pays, dans la perspective de doubler à terme ses effectifs.
Arrivé mardi à Niamey en provenance d’Abidjan, M. Le Drian a eu des entretiens avec le président nigérien, Mahamadou Issoufou.