La radicalisation jihadiste, un phénomène complexe et protéiforme (Manuel Valls)
Le chef du gouvernement français a souligné la nécessité de chercher à comprendre ce qui mène à la radicalisation jihadiste, estimant que cela "ne veut pas dire chercher je ne sais quelle explication".
"Les sciences sociales ont bien sûr un rôle à jouer pour comprendre, analyser, décortiquer les mécanismes qui font que des individus basculent dans cette forme d’hyperviolence, de négation de l’autre, de nihilisme", a-t-il ajouté.
Cette réunion est axée sur le sujet de la prévention de la radicalisation jihadiste, qui préoccupe aussi bien le gouvernement que les responsables musulmans en France notamment après les attentats de 2015.
Près de 150 personnes dont des imams, aumôniers, théologiens, sociologues et jeunes militants associatifs, ainsi que des responsables des fédérations musulmanes et des grandes mosquées prennent part à cette réunion.
La première réunion de ce dialogue tenue en juin dernier avait évoqué plusieurs sujets dont la lutte contre les actes antimusulmans, la formation des cadres et la construction des lieux de culte.