La LADDH pour « un changement pacifique » en Algérie garantissant libertés publiques et droits de l’Homme
"Nous appelons (…) les forces sociales et politiques à poursuivre et à renforcer leurs initiatives pour un changement pacifique qui garantirait les libertés publiques et les droits de l’Homme", a affirmé le président de la LADDH, Me Mostafa Bouchachi.
Revenant sur la levée de l’état d’urgence en Algérie, Me Bouchachi, cité par le site Internet de la LADDH, a relevé que "des séquelles et des résidus de l’état d’urgence se retrouvent toujours dans les textes législatifs et dans la justice algérienne".
"Les marches dans la capitale sont toujours interdites et aucun agrément pour des associations et des partis politiques n’a été attribué", a ajouté le président de la LADDH à l’occasion de l’annonce mercredi de la création d’une cellule de lutte contre la corruption, composée d’avocats et de syndicalistes.
Selon la LADDH, cette cellule s’engage à "soutenir les citoyens dans la dénonciation des actes de la corruption par la transmission d’informations aux instances judiciaires compétentes" et à "mener des actions de formation et de sensibilisation" sur la corruption.