« On ne peut pas, à partir des textes de lois actuels, changer de position. Si on est saisi par une mère de famille qui pose le problème, on prendra sans doute la même décision sauf si la loi doit changer. On est pour respecter la loi et dire le droit », nous déclare-t-il.
La position tranche avec celui du ministre de l’Education nationale Luc Chatel, qui souhaite que les mères voilées soient assimilées à des fonctionnaires temporaires du service public.
Cette proposition est d’ailleurs l’une de celles formulées par l’UMP lors de sa convention le 5 avril. Un rassemblement devant l’Inspection de l’Education Nationale, à Montreuil, est prévu le 2 mai pour protester contre ce projet.
Selon le rapport annuel 2010 présenté par la HALDE, Les discriminations en raison de la religion ne représentent que 2 % des saisines de l’institution, qui devait disparaître le 1er mai au profit du Défenseur des droits. L’origine et le handicap représentent à eux seuls 46 % des réclamations.