L’annonce par Israël de la construction de 3000 nouveaux logements en Cisjordanie au lendemain de l’obtention par les Palestiniens d’un statut d’État observateur lors d’un vote historique à l’ONU, jeudi dernier, provoque colère et inquiétude dans la communauté internationale.
Plusieurs pays, dont la France et le Royaume-Uni, voient dans l’attitude du gouvernement israélien un frein majeur aux efforts de paix au Proche-Orient.
En plus d’avoir donné le feu vert à la construction de 3000 logements israéliens dans Jérusalem-Est et en Cisjordanie au lendemain du vote remporté par Ramallah aux Nations unies, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a fait geler l’équivalent de 120 millions de dollars canadiens de taxes perçues au nom des Palestiniens.
Israël affirme vouloir utiliser cet argent pour rembourser les dettes de l’autorité palestinienne envers des compagnies d’électricité israéliennes.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est quant à lui « inquiet et déçu » de la décision d’Israël, expose son porte-parole. L’ONU rappelle que les colonies sont interdites en vertu des lois internationales.
Le nouveau projet de construction, s’il est réalisé, « représentera un coup presque fatal aux chances restantes de garantir une solution à deux États », fait valoir le secrétaire général de l’ONU, qui demande que le projet soit annulé.