La France "déplore profondément" les 47 exécutions survenues samedi en Arabie saoudite, dont celle du cheikh Nimr Baqer al-Nimr, et "rappelle son opposition constante à la peine de mort, en tous lieux et en toutes circonstances", déclare le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Paris, proche alliée de Ryad, "appelle les responsables de la région à tout faire pour éviter l’exacerbation des tensions sectaires et religieuses", selon ce communiqué.
"La peine de mort est un châtiment inhumain que nous rejetons en toute circonstance", a également indiqué à l’AFP un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères.
"L’exécution de Nimr Baqer al-Nimr renforce notre inquiétude actuelle quant à une tension croissante (…) au sein de la région", a-t-il ajouté.
Le cheikh Nimr Baqer al-Nimr, 56 ans, figure de la contestation contre le régime saoudien, a été exécuté samedi avec 46 autres personnes, dont un Tchadien et un Egyptien, condamnées pour "terrorisme".