Le rapt a également été confirmé par le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius qui précise, dans un communiqué, que l’enlèvement a eu lieu à "Nioro, à proximité de la frontière mauritanienne".
"Cet enlèvement n’a pas encore été revendiqué", a indiqué M. Fabius, soulignant que "les services de l’Etat sont pleinement mobilisés à Paris comme à Bamako et les autorités maliennes nous apportent leur totale coopération".
Six otages français, enlevés en septembre 2010 et novembre 2011 au Sahel, sont actuellement aux mains d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) qui a menacé récemment de les exécuter en cas d’intervention militaire internationale au nord du Mali.
Sur ce dossier, la France reste inflexible et ne cédera pas aux pressions des preneurs d’otages, selon le chef de l’Etat.