il a souligné que "la position de la France, qui consiste à dire aujourd’hui : ‘il appartient aux Tunisiens de choisir leur avenir, un avenir démocratique, dans le cadre d’élections libres’, me paraît pertinente".
Le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a lui aussi estimé que "personne ne pouvait prévoir ce qui allait se passer". "Nous n’avons pas à avoir une lecture politique d’événements qui se produisent dans un pays souverain et ami", a-t-il assuré. Il est par ailleurs revenu sur les propos de la ministre des affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, qui avait proposé une coopération sécuritaire au régime tunisien à l’Assemblée, trois jours avant la fuite de l’ex-président Ben Ali.
"Je voudrais rappeler à tous ceux qui sont prompts à critiquer ou donner des leçons que nul, au moment où la ministre des affaires étrangères a répondu, ne savait mesurer la portée des événements et encore moins ce qui allait se passer", a estimé M. Accoyer.
La ministre des affaires étrangères s’est défendue, dimanche, dans le Journal Du Dimanche : "Il y avait des tirs à balles réelles, des morts. Pour que de telles situations ne se reproduisent pas dans l’avenir, j’ai donc dit que nous étions prêts à aider à former les forces de l’ordre tunisiennes, comme nous le faisons pour d’autres pays, au maintien de l’ordre en veillant à la préservation des vies", a-t-elle déclaré.