La CPI ne peut juger un président en exercice, selon l’UA

Un président en exercice n’a pas à être jugé par la Cour pénale internationale (CPI), ont estimé vendredi les ministres des affaires étrangères de l’Union africaine (UA), dont les recommandations doivent être entérinées samedi par les chefs d’Etat, réunis à leur tour au siège de l’organisation, à Addis-Abeba.

"Il faut souligner que notre objectif n’est pas et ne doit pas être une croisade contre la CPI, mais un appel solennel pour qu’elle prenne sérieusement en compte les préoccupations de l’Afrique", a déclaré le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, à l’ouverture du sommet.

Les ministres ont également recommandé la suspension des poursuites de la CPI à l’encontre du président kényan, Uhuru Kenyatta, et de son vice-président, William Ruto, inculpés pour la vague de violences post-électorales de 2007.

"Nous avons souligné que les chefs d’Etat en exercice et les gouvernements en place ne devaient pas être poursuivis tant qu’ils sont en fonctions", a dit vendredi le chef de la diplomatie éthiopienne Tedros Adhanom après avoir élaboré les recommandations en vue du sommet.

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