"La Côte d’Ivoire est actuellement l’un des endroits les plus hostiles pour un Casque bleu", a-t-il averti, depuis Abidjan, lors d’une téléconférence avec des journalistes au siège de l’ONU.
Jusqu’à il y a 10 jours, les hostilités étaient purement rhétoriques, mais les troupes sont désormais visées par des tirs, a relevé M. Choi, en allusion aux récents tirs contre des troupes de la mission de l’ONU en Côte d’Ivoire (ONUCI).
Selon lui, ces attaques seraient l’oeuvre du camps Gbagbo, qui refuse de céder le pouvoir au président élu, Alassane Ouattara, malgré les appels de la communauté internationale dans ce sens.
"La situation est très, très hostile", a poursuivi le responsable onusien, qui a justifié la nécessité d’envoyer 2.000 Casques bleus en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des civils.
Pour M. Choi, un éventuel partage de pouvoir entre Gbagbo et Ouattara serait "un énorme gâchis" au regard des ressources importantes investies dans les élections présidentielles en Côte d’Ivoire.
"Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur avec une marge de 8 % et nous ne devons pas décevoir le peuple", a martelé le responsable, en affirmant qu’ "il n’y aurait pas de crise en Côte d’Ivoire, si la volonté du peuple avait été respectée".
Mercredi, le Conseil de sécurité de l’ONU doit adopter une résolution autorisant l’envoi des 2.000 Casques bleus supplémentaires et le transfert temporaire de trois hélicoptères en Côte d’Ivoire, pour tenter de désamorcer la crise politique qui perdure dans ce pays depuis l’annonce des résultats du second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier.