Lundi, l’UE avait entériné ce nouveau train de sanctions à l’encontre des secteurs industriel, bancaire et énergétique iraniens afin d’inciter l’Iran à accepter des négociations sérieuses concernant ses activités d’enrichissement d’uranium, soupçonnées d’alimenter un programme nucléaire militaire clandestin. (voir )
L’Iran affirme que son programme nucléaire n’a pas de visées militaires et réclame une levée des sanctions.
Parmi les plus de 30 sociétés et institutions dont les actifs en Europe sont gelés et dont la liste est publiée au Journal officiel de l’UE, figurent la Compagnie nationale de pétrole iranienne (NIOC en anglais), l’un des principaux exportateurs mondiaux d’or noir.
Les Etats-Unis ont imposé des sanctions sur la NIOC le mois dernier. Il s’agit pour les gouvernements occidentaux d’empêcher la République islamique d’obtenir des devises via ses exportations de pétrole.
Dans la liste publiée mardi, figurent aussi des filiales de NIOC, la Compagnie nationale du gaz, la Société nationale iranienne de distribution et de raffinage du pétrole, ainsi que la société publique qui coiffe le transport d’hydrocarbures. Plusieurs banques sont aussi mentionnées.
Ces entités voient leurs actifs en Europe gelés. Les restrictions prises à l’encontre de la banque centrale iranienne sont également renforcées.