"Dix personnes, dont un Egyptien, ont été exécutées pour activités terroristes", a indiqué à l’AFP un responsable du ministère de la Justice sous couvert de l’anonymat sans toutefois révéler la teneur exacte des accusations portées contre les condamnés.
Les appels de la communauté internationale se sont multipliés ces derniers mois pour exhorter Bagdad à mettre en place un moratoire sur la peine capitale.
En octobre, l’organisation Human Rights Watch (HWR) avait dénoncé "l’opacité" du système judiciaire irakien et réclamé dans la foulée un moratoire.
Et en janvier, le Haut commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Navi Pillay, avait appelé Bagdad à adopter un moratoire en raison d’inquiétudes quant à la transparence des procédures judiciaires.