David Petraeus a reconnu devant la commission du Renseignement de la Chambre des représentants que la présence "d’extrémistes" liés à Al Qaïda parmi les assaillants était connue dès le début, alors que le camp républicain accuse l’administration démocrate du président Barack Obama d’avoir initialement privilégié la thèse de l’attaque spontanée.
L’ancien commandant des forces américaines en Irak et en Afghanistan "a affirmé qu’il pensait depuis le début avoir clairement signifié la présence importante d’éléments terroristes, et cela ne correspond pas à mes souvenirs de ce qu’il nous avait dit le 14 septembre", a rapporté le représentant républicain Peter King, évoquant une déposition faite trois jours après l’attaque.
Les critiques des élus républicains épargnent cependant l’ancien directeur de la CIA et se concentrent sur les propos de l’ambassadrice américaine à l’Onu, Susan Rice, qui avait lié l’attaque à la diffusion sur internet de la vidéo islamophobe "L’Innocence des musulmans".