" L’état d’alerte " signifie la mobilisation de l’ensemble des contrô leurs aériens et la mise à disposition immédiate de la justice de tous ceux d’entre eux qui ne se présenteront pas à leurs postes de travail, a expliqué Rubalcaba dans des déclarations à la presse.
L’Espace arien espagnol restera fermé samedi, au moins jusqu’à 13h00 (HL), selon les dernières informations fournies par AENA, l’agence chargée de la gestion des aéroports espagnols.
Près de la moitié des contrôleurs aériens grévistes se sont présentés samedi à leurs postes de travail, " mais ils refusent de travailler " sous prétexte de problèmes de santé, selon la même source, qui souligne que la situation " est la même " que celle de vendredi.
Le gouvernement espagnol avait annoncé vendredi soir qu’il confiait à l’armée la gestion du contrôle aérien à cause de cette grève qui avait éclaté quelques heures plus tôt.
Les contrôleurs aériens ont abandonné massivement leurs postes de travail vendredi en fin d’après-midi sous prétexte de problèmes de santé et ce, en protestation contre une mesure adoptée peu avant en Conseil des ministres, plafonnant à 1.670 heures par an leur temps de travail.
MAP