L’Espagne étudie la possibilité de retrait de la nationalité aux jihadistes condamnés
Le gouvernement espagnol étudie une « réforme transversale » de la législation touchant quatre lois pour « donner une réponse efficace » à la menace djihadiste, a affirmé le ministre de l’Intérieur, Jorge Fernandez Diaz, qui a évoqué, notamment, le retrait de la nationalité espagnole aux personnes condamnées pour terrorisme jihadiste.
"Nous sommes en train d’étudier une réforme transversale de la législation pour apporter une réponse efficace à cette menace", a dit M. Diaz évoquant une réforme du Code pénal, du Code de procédure pénale, de la Loi des étrangers et du Code civil.
Le responsable espagnol a fait état d’une "éventuelle inclusion dans le code pénal du cas des combattants retournés" des zones de conflits, ce qui entraînerait "l’interdiction d’entrer en Espagne ou de quitter le pays pour rejoindre un groupe terroriste".
Quant à la réforme de la loi des étrangers, elle prévoit une "accélération" des procédures d’expulsion" et "l’interdiction d’entrée" au territoire national de personnes ayant "commis des délits graves", a expliqué le ministre de l’intérieur.
En outre, l’exécutif va procéder à une réforme du Code civil pour rendre les crimes de terrorisme passibles de la perte de la nationalité espagnole, a-t-il précisé.