Après une année 2016 placée sous le signe de la résilience, avec une hausse annuelle de seulement 1,5% du nombre de touristes (10,3 millions), le secteur affiche une augmentation à deux chiffres en janvier et février, selon Said Mouhid.
Au cours des deux premiers mois de l’année, les arrivées aux postes-frontières ont ainsi augmenté de 10,5% par rapport à la même période il y a un an, avec respectivement une hausse de 14,4% des touristes étrangers et de 5,6% des Marocains résidant à l’étranger (MRE), s’est félicité M. Mouhid dans une déclaration à l’AFP.
En termes de nuitées, le secteur a enregistré une augmentation de 15,3%, une "embellie qui a profité à l’ensemble des villes marocaines, avec en tête Marrakech, Agadir et Casablanca", a-t-il ajouté.
Les premiers signaux de reprise sont apparus en novembre 2016, date à laquelle le royaume a accueilli la Conférence internationale sur le climat COP22, qui a permis de "consolider l’image du Maroc en tant que destination attractive et sûre".
"Nous enregistrons depuis novembre une augmentation moyenne de 10%, qui s’explique également par le lancement de nouvelles fréquences aériennes, la mise à niveau du produit touristique et la diversification des marchés émetteurs", a poursuivi le président de l’Observatoire, ajoutant que les perspectives pour mars et avril sont "excellentes".
Les Français constituent toujours –et de loin– le premier contingent de touristes, avec près d’un tiers des arrivées, suivis des Espagnols, des Britanniques et des Allemands.
Le tourisme est un secteur clé de l’économie marocaine, qui pèse pour 10% de la richesse nationale. Avec les exportations et les transferts financiers des MRE, il est l’une des principales sources de devises du pays et son deuxième employeur.