L’aviation française bombarde le commissariat de Gao occupé par des islamistes

L
hélicoptère de l’armée française a bombardé dans la nuit de dimanche à lundi le commissariat de la ville de Gao, dans le nord-est du Mali, où se sont retranchés des combattants islamistes après des affrontements avec les soldats maliens, selon des témoins.

Le bâtiment a été totalement détruit, ont rapporté des habitants, qui ont dit avoir vu des débris de corps aux alentours. Un témoin assure qu’un des islamistes qui se trouvait à l’intérieur du commissariat s’était également fait exploser.

Des échanges de tirs entre soldats maliens et hommes armés avaient éclaté dimanche en début d’après-midi au cœur de Gao, près du commissariat central, qui était le siège de la police islamique quand les groupes terroristes occupaient cette ville, située à 1.200 km de Bamako et qui avait été reprise le 26 janvier par les forces françaises et maliennes.

Les islamistes armés chassés quasiment sans combats des villes du nord du Mali qu’ils occupaient depuis près de dix mois, multiplient ces derniers jours des actions de guérilla, notamment à Gao, qui a été la cible de deux attentats suicides en 48 heures et d’attaques répétées des djihadistes.

Ces attaques ont été revendiquées par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (Mujao).

Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a admis dimanche soir que la situation dans la ville de Gao n’était pas totalement sécurisée . Il n’a pas exclu de nouvelles incursions de groupes jihadistes, même s’il a assuré qu’ils ont été frappés durement depuis le début de l’intervention militaire française le 11 janvier.

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