"On a déjà eu un caméraman français qui a été tué. Ça suffit, ce régime doit partir", a également affirmé le chef de l’Etat. "Il n’y a aucune raison que les Syriens n’aient pas le droit de vivre leur vie, de choisir leur destin librement".
De son côté, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé a demandé au gouvernement syrien "l’arrêt immédiat des attaques et le respect des obligations humanitaires qui s’imposent à lui", tout en exigeant "un accès sécurisé et médicalisé pour porter secours aux victimes avec le soutien du Comité International de la Croix-Rouge".
"J’ai demandé à mon directeur de cabinet de convoquer l’ambassadrice de Syrie à Paris pour lui faire part de ces exigences et lui rappeler le caractère intolérable du comportement du gouvernement syrien", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Quand à François Hollande, il a fait part dans un communiqué de sa "très grande émotion" à l’annonce de la mort du jeune photographe français. "Cette disparition me touche d’autant plus que Rémi Ochlik, qui était accrédité auprès de la campagne, était encore parmi nous il y a quelques jours», déclare notamment le candidat socialiste à la présidentielle. "