"La parole doit être libre, surtout en politique. Malheureusement, chez nous, sous un certain nombre d’oppression, elle tend à se réduire. Je ne suis pas étonné de voir qu’un journaliste comme Eric Zemmour soit poursuivi par des chiens de garde qui sont chargés de garder un certain territoire de la pensée unique. La plupart des gens d’esprit et de ce métier sont en faveur de Zemmour. "
Eric Zemmour s’était notamment indigné après une intervention d’un de ses contradicteurs sur les contrôles de police au faciès : "Mais pourquoi on est contrôlé 17 fois ?" avait-il lancé. "Pourquoi ? Parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c’est comme ça, c’est un fait".
Pour le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, ces propos sont "aberrants et extrêmement graves". Il a regretté que M. Zemmour ne voie la réalité que via des "lunettes racialisées". Le procès doit s’achever vendredi. La décision sera alors mise en délibéré à plusieurs semaines.