Jean-Louis Borloo: les élections générales au Maroc « consacrent le choix démocratique érigé par le Roi Mohammed VI »

Les élections législatives, communales et régionales du 8 septembre au Maroc « consacrent le choix démocratique érigé par le Roi Mohammed VI et participeront assurément à mettre en œuvre la dynamique du nouveau modèle de développement du Royaume », a affirmé jeudi dans un communiqué Jean-Louis Borloo, ancien ministre d’Etat.

« Je tiens à saluer la transparence du scrutin et la qualité du processus organisationnel par les autorités marocaines, et ce dans un contexte de pandémie. Cela illustre une fois de plus la résilience du Royaume face à la crise sanitaire ainsi que la maturité de son expérience démocratique », a souligné M. Borloo.

L’ancien ministre d’Etat a également souligné « le fort taux de participation à ce scrutin, et ce notamment dans les provinces du Sud où le taux de participation est supérieur à la moyenne nationale ce qui démontre l’attachement des populations locales à leur pays et leur implication dans sa vie démocratique ».

« La France, et au delà l’ensemble de l’Union européenne , ne peuvent, à mon sens, que se réjouir de disposer d’un partenaire aussi fiable qu’incontournable sur le pourtour Sud de la mer Méditerranée, mais également aussi vitale dans la relation entre l’Europe et l’Afrique », a-t-il fait valoir.

Pour M. Borloo, « dans une région tourmentée par l’insécurité et face à l’impasse dans laquelle se trouvent certains de ses voisins, la réussite de ces élections prouve que le Maroc est un pôle de stabilité avec lequel notre coopération, déjà très bonne, doit encore gagner en densité ».

Le taux de participation a atteint 50,35% au niveau national, selon le dernier chiffre donné par le ministre de l’Intérieur. Il avait plafonné à 43% lors des précédentes législatives en 2016 et à 53% lors des dernières élections locales en 2015.

Les records de participation à ce scrutin ont été enregistrés dans les trois régions du Sahara marocain: 66,94% à Laâyoune-Sakia-El Hamra, Dakhla-Oued-Eddahab avec 58,30% et 63,76% à de Guelmim-Oued Noun.

Le Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste) s’est effondré, passant de 125 sièges dans l’assemblée sortante à 12, a indiqué le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit, lors d’un point presse.

Il arrive loin derrière ses principaux rivaux, le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Parti Authenticité et Modernité (PAM), tous deux de tendance libérale, et le Parti de l’Istiqlal (centre-droit), avec respectivement 97, 82 et 78 (sur 395 députés).

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