"J’appelle à la plus grande prudence concernant les informations qui circulent actuellement et je le répète, seules les enquêtes permettront d’établir précisément les faits", a déclaré le ministre lors d’une courte déclaration à la presse.
Aris Amri a été tué vers 02H00 GMT devant la gare milanaise de Sesto San Giovanni par une patrouille de police qui l’avait arrêté pour un contrôle d’identité. Il avait auparavant tiré et blessé un policier.
Dans son sac, les enquêteurs ont trouvé un billet de train montrant qu’il était monté à Chambéry, dans le sud-est de la France, et passé par Turin avant d’arriver ce soir-là à Milan, selon des médias allemands. La police italienne a simplement confirmé qu’il était arrivé de France en train.
Selon une source française proche de l’enquête, un billet de train Chambéry-Milan, via Turin, a bien été retrouvé, dans une poche d’Amri. La police de Chambéry a par ailleurs procédé à la saisie des images de vidéosurveillance de la gare de Chambéry et des alentours, selon la même source.
Bruno Le Roux a affirmé "travailler" avec ses collègues italien et allemand pour "envisager avec eux les suites que le développement" des enquêtes "pourrait appeler".
Anis Amri, Tunisien de 24 ans, accusé d’avoir tué douze personnes et blessé des dizaines d’autres sur un marché de Noël berlinois lundi, avait fait allégeance au groupe Etat Islamique, selon une vidéo diffusée vendredi par son agence de propagande.
A la veille des fêtes chrétiennes de Noël, le ministre a également invité les Français à "faire preuve de vigilance mais aussi de sérénité".
Pour la seule année 2016, 17 projets d’attentat ont été déjoués sur le sol français, a-t-il rappelé.
AFP