Italie : Berlusconi sera candidat à sa succession en 2013, selon son parti

Italie : Berlusconi sera candidat à sa succession en 2013, selon son parti
Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, se portera candidat en 2013 à sa propre succession, a indiqué samedi Angelino Alfano, secrétaire national du Parti du peuple de la Liberté (PDL), la formation politique du chef du gouvernement italien.

"En 2013, Silvio Berlusconi sera de nouveau candidat au poste de premier ministre", a assuré Alfano lors d’un meeting politique à Avellino, dans la région de la Campanie (sud).

Pour lui, "la coalition (de centre-droit au gouvernement) vit du leadership" de Berlusconi qui est sans conteste "l’homme en mesure de garantir l’unité, la cohésion et la gouvernabilité" du pays.

"Nul besoin d’organiser une consultation populaire pour savoir que Berlusconi est le leader", a estimé Alfano dont les propos ont été rapportés par l’agence Ansa.

Le président du Conseil italien avait par le passé exprimé à plusieurs reprises son intention de ne pas se représenter aux élections législatives prévues en 2013.

Après avoir confié, début juillet, les rênes du PDL à Alfano, alors ministre de la justice, Berlusconi avait réitéré cette intention en faisant de ce dernier son successeur potentiel.

"A 77 ans, je ne peux plus faire le président du Conseil", avait-il affirmé dans une interview au quotidien "La Repubblica" (gauche) tout en assurant vouloir participer à la campagne électorale de 2013 pour "aider" Alfano, un avocat sicilien âgé de 41 ans qu’il entoure de toute sa sollicitude.

"Moi, je ferai la campagne électorale et j’aiderai Angelino (Alfano). Je veux essayer de construire le PPE (Parti populaire européen) en Italie. Mais à 77 ans, je ne peux pas être premier ministre", avait-il indiqué.

C’était la première fois depuis son entrée en politique en 1994 que Berlusconi, actuellement âgé de 75 ans, nommait un secrétaire national à la tête du parti dont il est le chef de file.

Dans son entretien à la "Repubblica", le chef du gouvernement italien avait exclu également qu’il ait l’intention de briguer la présidence de la république, affirmant bien voir son bras droit et directeur de cabinet, Gianni Letta, occuper cette haute fonction.

Au cours des derniers mois, la coalition de centre-droit de Berlusconi avait subi, coup sur coup, de cuisants revers électoraux, à la fin mai lors des élections locales puis à la mi-juin lors de référendums sur le retour au nucléaire, la privatisation de l’eau et l’immunité pénale du chef du gouvernement.

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