Israël minimise la rupture de l’accord gazier avec l’Egypte

Le gouvernement israélien considère la rupture de l’accord gazier avec l’Egypte comme une question commerciale plutôt que diplomatique, a assuré lundi le ministre des Affaires étrangères.

"Nous voulons voir cela comme un contentieux commercial", a déclaré Avigdor Lieberman à la radio. "Transformer un contentieux commercial en crise diplomatique serait une erreur", a-t-il poursuivi, tout en reconnaissant que ce n’était "pas bon signe".

La compagnie nationale Egas et l’Autorité générale égyptienne du pétrole ont annoncé dimanche la rupture du contrat signé avec la compagnie égyptienne East Mediterranean Gas (EMG), qui exporte le gaz de l’Egypte vers Israël.

Mohamed Shoeib, directeur d’Egas, a confirmé la décision, expliquant que cet accord vieux de 20 ans avait pris fin jeudi. "Egas a mis un terme à l’accord parce l’autre partie n’a pas rempli ses obligations", a-t-il dit à la chaîne de télévision égyptienne Hayat. "C’est un désaccord commercial, sans considération politique", a-t-il souligné.

Israël importe d’Egypte entre 40 et 45% de son gaz naturel, aux termes d’un contrat signé après l’accord de paix de 1979.

Interrompues pendant le soulèvement populaire qui a entraÂŒné la démission d’Hosni Moubarak, les livraisons avaient repris en mars 2011, mais les sabotages du gazoduc reliant l’Egypte à Israël se sont multipliés depuis.

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