La commission de l’Education doit se réunir à 10 heures pour discuter d’une proposition de loi faisant du 24 avril, date du début des exécutions en masse d’Arméniens en 1915, une journée de commémoration du "massacre du peuple arménien".
Le Parlement avait rejeté une proposition similaire en 2007, quand Israël et la Turquie entretenaient des liens étroits. Mais les relations se sont tendues depuis que la marine israélienne a tué neuf Turcs en mai 2010 lors de l’arraisonnement d’une flottille qui tentait de briser le blocus de Gaza. En octobre, la Turquie a expulsé l’ambassadeur israélien à Ankara et rompu ses contrats militaires et de défense avec Israël.
La semaine dernière, Ankara a vivement réagi à l’adoption par l’Assemblée nationale française d’une proposition de loi pénalisant la contestation d’un génocide. Le Parlement français avait déjà reconnu le génocide arménien. Ankara a annoncé un gel de sa coopération militaire avec la France, rappelé son ambassadeur à Paris et accusé à son tour la France de génocide en Algérie.