"Une transition démocratique ne se résume pas au renversement du régime d’Assad. Cela suppose de mettre la Syrie sur la voie de l’Etat de droit et de garantir le respect des droits universels de tous les citoyens, quels que soient leur religion, leurs origines ethniques ou leur sexe", a déclaré Hillary Clinton, après avoir rencontré des membres du Conseil national syrien formé par l’opposition. Cette opposition, a poursuivi la secrétaire d’Etat, est consciente que les minorités doivent être convaincues qu’elles ont tout à gagner d’un régime "de tolérance et de liberté".
La famille Assad appartient à la minorité alaouite, issue de l’islam chiite, mais les Syriens sont majoritairement sunnites. Alaouites et chrétiens s’inquiètent du sort qui leur serait réservé en cas de renversement du gouvernement.